Nahid : du Bangladesh aux Petits Plats

Nahid : du Bangladesh aux Petits Plats

Le portrait

Nahid, cuisinier aux Petits Plats du Bourbon, a grandi dans la ville de Sylhet au Bangladesh. Son premier souvenir de repas, c’est celui d’un grand classique asiatique, le biryani.
Ce plat à base de viande (de bœuf, de poulet, de chevreau ou d’agneau) est cuisiné avec des épices et parfois des fruits secs. Dans le sud de l’Inde, des versions végétariennes y incorporent des pois, des haricots, du chou-fleur, du potiron ou d’autres légumes.
Nahid ne cuisinait pas quand il était enfant. C’est à son arrivée en France, à l’âge de 15 ans, qu’il a commencé à s’y intéresser, et tout particulièrement suite à un stage découverte organisé au Petits Plats du Bourbon.
Après avoir fait un an de mise à niveau au Lycée Jean Mermoz pour apprendre le français, il a passé un CAP de cuisinier. Actuellement, il termine son BP de cuisinier, en alternance
entre les Petits Plats du Bourbon et l’IFA de Bourges.
Nahid est un passionné, toujours volontaire pour apprendre de nouvelles choses. Ses collègues apprécient son sourire perpétuel au quotidien.
Son coup de coeur sur notre carte :  « Le foie de veau au vinaigre doux, haricots vert et brugnons »

Sa recette : riz ghee et poulet au curry

C’est un repas complet, au goût tout simplement délicieux, selon Nahid, très facile à préparer.

Ingrédients pour 4 personnes :

4 cuisses de poulet
400 gr de riz Seera Samba ou basmati
3 oignons
1 filet d’huile de coco
400 ml de lait de coco
100 g de beurre clarifié
4 feuilles de curry ou 1 cac de curry en poudre
1 cass de poudre de curry
2 cac de pâte d’ail au gingembre ou 2 gousses d’ail écrasés et 3 cm de gingembre frais rapé
3 tomates concassées
1 poivron vert couper en morceau
1 piment (facultatif)
Sel

Comment préparer le riz ghee

Faites tremper le riz seera samba pendant 30 minutes (ou riz Basmati). Mettez 2/3 cuillères à soupe d’huile de coco dans un autocuiseur. Ajouter les épices entières et les laisser grésiller.
Ajoutez les oignons émincés, les feuilles de curry et faites frire jusqu’à ce qu’ils soient dorés. Puis ajoutez les poivrons verts en petits cubes, la pâte d’ail au gingembre et faites sauter pendant une minute environ.
Ajoutez le riz, le lait de coco, l’eau et le sel. Mélangez et portez à ébullition puis couvrez et laissez cuire sous pression le temps nécessaire (selon votre autocuiseur).
Une fois le riz cuit, ajoutez le ghee et mélangez.

Comment préparer le poulet

Faites chauffer l’huile dans une grande poêle. Ajoutez les épices entières, l’oignon, les piments et faites sauter jusqu’à ce qu’ils soient dorés.
Ajoutez la pâte d’ail au gingembre, puis les tomates et cuisez jusqu’à obtenir une sorte de pâte.
Ajoutez les poudres d’épices et le sel et mélangez. Ajoutez le poulet, puis un peu d’eau, et mélangez.
Cuisez à couvert pendant 20 minutes environ, jusqu’à ce que le poulet soit cuit.
Ajoutez le lait de coco et mélangez bien.
Servez avec le riz, et régalez vous.
Un portrait, une recette : Jean-Marc

Un portrait, une recette : Jean-Marc

Jean Marc a grandi a Bourges dans le quartier Édouard Vaillant. Né dans une famille de gastronomes (ses parents tenaient la célèbre charcuterie Leroy rue Edouard Vaillant), Jean-Marc a toujours bien mangé et apprécié de manger.
Parmi ses premiers souvenirs de repas, il mentionne le pâté aux pommes de terre que faisait son père pour la boutique. Même si il aimait bien la bonne chère, la cuisine n’a jamais vraiment été un de ses exercices favoris. Il faut dire qu’il avait à sa disposition une boutique entière, quand il avait envie de quelque chose. Aucun besoin de se mettre aux fourneaux !
En revanche, amené très tôt à aider à la boutique, il s’est intéressé assez jeune à la restauration. C’est donc très naturellement qu’il s’est dirigé vers un CAP/BEP à l’école hôtelière St Louis de Montargis, qu’il a complété d’un BTH & enfin BTS. Mais ça n’est pas tout … Monsieur a effectué son service militaire à Matignon, au service du Premier Ministre Edouard Balladur, oui Madame ! Fort de cette expérience, il a exercé auprès du grand Joël Robuchon en tant que chef de rang. Puis il est rentré au pays pour officier tout naturellement dans la boutique de ses parents, et plus récemment pour la Boucherie Leboeuf rue d’Auron, bien connue des berruyers.
Jean-Marc est très apprécié de ses collègues pour sa gentillesse, son écoute et son goût du travail bien fait.
C’est une recette de sa grand-mère qu’il nous livre ici.

Le Salmis de Canard de sa grand-mère

INGRÉDIENTS

1 canard d’1,6 kg avec ses abats
100 g de saindoux ou 1 dl d’huile
3 cuil à soupe
d’armagnac
125 g de lard maigre frais
125 g de lard gras
100 g de petits oignons
6 échalotes
4 clous de girofle
1 cuil à soupe de farine
1 bouquet garni
1 l de vin rouge
1 cuil à soupe de rhum
noix de muscade
1 pain de mie entier
20 g de beurre
1 gousse d’ail
sel, poivre

PRÉPARATION

1. Découper le canard. Réserver son foie, son cœur et ses poumons.
2. Chauffer dans une cocotte un morceau de saindoux. Y faire revenir le canard jusqu’à ce qu’il blondisse. Saler, poivrer. Arroser avec l’armagnac et flamber.
3. Verser les morceaux et leur jus dans un plat. Découper le lard maigre et le gras en petit dés. Remettre un peu de saindoux dans la cocotte.
4. Faire rissoler les lardons jusqu’à ce qu’ils soient bien fondus. Eplucher les petits oignons et les échalotes. Hacher finement ces dernières. Piquer les clous de girofle dans 4 petits oignons.
5. Ajouter oignons et échalotes aux lardons. Remuer doucement avec une cuillère en bois en faisant blondir le tout. Saupoudrer de farine. Mélanger et ajouter le bouquet garni. Arroser avec le vin rouge en gardant 1/2 verre de vin pour plus tard.
6. Remettre le canard et son jus dans la cocotte, saler, poivrer. Laisser mijoter 1 heure 30 minutes.
7. Hacher menu le foie, le cœur et les poumons crus du canard. Mouiller cette farce avec le 1/2 verre de vin restant et le rhum, du sel, du poivre et un peu de muscade râpée.
8. Découper 4 grosses tranches dans le pain de mie. Faire fondre le beurre dans la poêle, rissoler les tranches.
9. Egoutter celles-ci et les frotter avec l’ail sur les 2 côtés. Etaler sur une face une couche de farce, faire à nouveau dorer cette face dans le beurre. Egoutter, couper les tranches en quatre.
10. Vérifier la cuisson du canard. Le dresser dans un plat. Disposer les croûtons autour de votre salmis de canard … et servir !
Bon appétit !
Un portrait, une recette : Youba

Un portrait, une recette : Youba

Youba est né et a grandi en Côte d’Ivoire, dans la capitale, Abidjan. Parmi ses premiers souvenirs culinaires, « La semoule de manioc » qui est utilisée dans plusieurs recettes ivoiriennes, est en très bonne place. C’est la base de l’Attiéké, dont il nous livre la recette, car il le considère comme LE plat de son enfance.
Youba ne cuisinait pas quand il était petit mais c’est en arrivant en France en 2019 qu’il a commencé à s’intéresser à la cuisine. Après un pré-apprentissage à Tivoli pour une mise a niveau, et un CAP au Restaurant le Grillardin à Bourges durant 2 ans, Youba est actuellement en 1er année de BP, en salle, aux Petits Plats du Bourbon.
Youba est très courageux et très volontaire dans cet apprentissage. Très souriant, il a toute sa place dans l’équipe de salle.
Merci à lui de nous avoir accordé cette petite interview, et voici sa recette !

Sa recette

Attiéké de poisson
Le plat est principalement composé de poisson frit, d’attiéké (la semoule de manioc), de condiments et parfois d’une petite salade et des frites plantains. Le plat se mange avec les mains
Ingrédients :
Pour le poisson : 
Un poisson entier de votre choix
Une gousse d’ail, un petit morceau de gingembre & du persil
Du sel et du poivre
De l’huile d’olive
Un piment selon votre goût
Un peu de farine
De l’huile de friture
Pour la salade :
Quelques tomates
Un oignon
Un 1/2 concombre
Un piment (selon votre goût)
Une cas d’huile d’olive
Pour les condiments :
Un oignon
Une tomate
Un poivron vert
Du sel et du poivre
De l’ail en poudre ou une gousse émincée
Quelques cuillères de mayonnaise
Accompagnement :
Des bananes plantains mures
De l’huile de friture
De la semoule de manioc( Attièké)
La recette
Préparer la marinade. Mixer l’ensemble : ail, gingembre, persil, oignon et piment, puis saler et poivrer. Ajouter une cuillère d’huile d’olive. Nettoyer le poisson puis le couvrir de marinade.
Préparer la salade : couper l’oignon, un demi-concombre et la tomate. Arroser d’huile d’olive et assaisonner.
Préparer le condiment. Couper l’oignon, la tomate et le poivron en petits cubes. Dans une poêle, ajouter une cuillère à soupe d’huile et faire revenir les légumes découpés. Laisser mijoter 2 minutes environ. Puis ajouter la mayonnaise, une cuillère à café d’ail en poudre, sel et poivre et laisser mijoter 1 minute encore à feu très doux. Laisser refroidir.
Préparer l’accompagnement. Couper les bananes en rondelles ou forme de frites et les dans de l’huile chaude. Suivre les instructions pour préparer la semoule de manioc. Servir le tout ensemble.
Belle découverte et bon appétit !
Un portrait, une recette

Un portrait, une recette

portrait-esteban-petits-plats-bourbon-bourgesCe mois-ci : Esteban, apprenti cuisinier

Esteban, actuellement apprenti cuisinier, est né à Bourges de parents italiens (son père est Sicilien). Il a grandi à St Eloy de Gy et ne s’en est jamais vraiment éloigné, puisqu’il y habite toujours.
C’est au Lycée Lasalle qu’il a pris conscience qu’il avait de l’intérêt pour la cuisine et qu’il a souhaité démarrer un apprentissage. Il a rejoint Les Petits Plats du Bourbon après avoir fait son apprentissage en cuisine à La Table d’Olivier.
Baigné dans la culture italienne, le plat de son enfance ne pouvait être qu’un plat italien, et particulièrement un plat de sa Nonna (grand-mère en italien). Il se souvient de toujours avoir aimé mangé, et c’est probablement lié au fait qu’il cuisinait déjà tout petit avec son papa. Comme quoi …
Ses collègues l’apprécient pour sa gentillesse et son humour.
Merci Esteban d’avoir été le premier à accepter cet exercice !

La pizza de sa Nonna (grand-mère)

Sur une pâte à pizza, étaler du pesto, ajouter du jambon de pays, des copeaux de parmesan, et des feuilles de basilic frais.

Cuire 5 minutes environ dans un four préchauffé à 250°C. Ajouter une burrata entière à la sortie du four.

Si vous voulez réaliser votre propre pâte à pizza, voici la recette :

Ingrédients
300 g de farine
160 ml d’eau
1 petite cac de sel
1 cas d’huile d’olive
12/15 g de levure fraiche (vous pouvez l’acheter chez votre boulanger)
Allumer le four à 120°C pendant 5/10 minutes, puis l’arrêter et le laisser fermé.
Verser la farine dans un saladier et creuser un puits. Y ajouter l’eau, le sel et l’huile d’olive. Bien mélanger à l’aide d’une fourchette.
Y ajouter la levure délayée dans un petit peu d’eau tiède avec une pincée de sucre.
Bien mélanger, ajouter un peu de farine si ça colle trop puis former une boule. La pétrir quelques minutes dans vos mains.
La placer dans un saladier légèrement fariner, couvrir le saladier d’un linge et le mettre dans le four éteint, pendant 1 heure environ.
Passé ce temps, l’étaler sur une plaque avec quelques gouttes d’huile d’olive et la laisser reposer pendant 1/2 heure environ, avant de la garnir.
Thierry Mabilat, producteur à Vasselay

Thierry Mabilat, producteur à Vasselay

thierry-mabilat-petits-platsImpossible de vous parler de pommes et de poires sans mentionner notre producteur favori, Thierry Mabilat, arboriculteur et producteur de fruits. Implanté sur la commune de Vasselay, Thierry nous accompagne depuis que l’aventure a commencé pour nous dans le Cher, au début des années 2000, dans notre restaurant La Maison de Célestin à Vierzon. L’aventure s’est poursuivie tout naturellement quand nous nous sommes installés à Bourges.
On apprécie notamment sa grande variété de pommes locales, comme les rubinettes, les Sainte-Germaine, ou encore les Belchard & Arianne. Si vous avez l’occasion de le croiser, ne repartez pas sans un de ses jus de pommes, qu’ils soient pur pommes ou associés à de la poire, du coing ou encore du cassis. C’est un vrai délice pour le petit déjeuner. Il propose même un pétillant de pommes, idéal pour l’anniversaire des enfants, ils vont adorer !
Une grande partie de ses produits sont disponibles en click and collect sur le site le-ptit-pochon.com, site spécialisé dans la distribution de produits locaux en provenance directe des producteurs, avec une collecte à St Florent tous les vendredis soirs.
Si vous êtes proches de Vierzon, sachez qu’il est présent sur les marchés de Vierzon Villages le mercredi matin et le marché du centre ville le samedi matin.
Voici l’adresse de son exploitation, au cas où vous voudriez le joindre.
Mabilat Thierry,  1 rue de la maison rouge, 18110 Vasselay
On a besoin de vous …

On a besoin de vous …

Chères clientes, chers clients,
 
En ce début d’année, nous tenons tout d’abord à vous souhaiter le meilleur pour 2023, si nous n’avons pas encore eu l’occasion de le faire.
 
Vous l’entendez chaque jour, les temps sont durs pour les professionnels qui font face aux hausses de coûts d’énergie et autres matières premières, et c’est effectivement notre quotidien de trouver des solutions pour ne pas répercuter la totalité de ces augmentations. Mais c’est sur un autre sujet que nous voulons attirer votre attention aujourd’hui, un phénomène ancien et malheureusement grandissant : Le « No Show ».
 
Le « No Show » est une réservation de table qui n’est pas honorée, sans que le client nous ait prévenu (ou une baisse du nombre de convives). C’est dommageable pour nous, mais également frustrant pour les clients que nous refusons. A titre d’exemple, chaque samedi soir depuis plusieurs mois, nous faisons face à plusieurs « No shows », alors que certains clients sont sur liste d’attente.
 
C’est un comportement irrespectueux. On peut toujours avoir une bonne raison de ne pas pouvoir venir, mais PRÉVENEZ-NOUS ! Nous sommes d’ailleurs solidaires des autres professions touchées par ce fléau : les professions médicales, les commerces, les administrations, l’hôtellerie, les coiffeurs et bien d’autres encore.
 
Nous en profitons d’ailleurs pour remercier vivement tous nos clients qui annulent,  reportent ou modifient leur réservation, et ceux qui nous préviennent de leur retard.
 
Nous subissons comme vous la conjoncture économique, qui plus est après deux années de Covid. Vous qui chérissez tant les restaurants indépendants, nous avons besoin de VOUS pour changer ces comportements.
 
Dans le cas où cela persiterait à nos dépens, nous nous verrions dans l’obligation de prendre des mesures contraignantes, par exemple exiger une empreinte de carte bancaire lors de la réservation. Certains professionnels le font déjà et nous les comprenons … Mais avant d’en arriver à ce point, nous sollicitons votre BIENVEILLANCE pour tenter de faire bouger les lignes, et nous croyons fort en votre engagement.
 
Bien cordialement,
 
Toute l’équipe des Petits Plats du Bourbon